Fêtons ensemble l’enterrement du projet d’éoliennes du Peuch Géant! 🥳🥳🥳
Dimanche 23 juillet, notre Association invite ses membres et sympathisants à célébrer les funérailles du projet industriel d‘éoliennes du Peuch Géant lors d’un pique-nique festif à la piste d’envol du Puy de la Monédière!
Ce projet de 6 mâts sur Veix et Pradines qui aurait défiguré nos belles Monédières avait été rejeté par la Préfecture le 21 octobre 2020. Mais le promoteur, Engie Green, avait fait appel, et depuis lors le dossier était en instruction à la Cour administrative d’appel de Bordeaux… qui a décidé le 25 avril dernier de le retoquer définitivement. Ouf, ouf, triple ouf!…
RDV à partir de midi, l’apéro sera offert par Vues sur les Monédières!
Pour le plaisir, le détail du jugement du Tribunal 😊 :
Le projet de parc éolien « Peuch Géant » se situe sur les sommets du massif des Monédières, au cœur d’une vaste zone de montagne à caractère essentiellement préservé et naturel, marquée en plaine par des paysages de prairies ainsi que par une faible anthropisation. Compte tenu de leur implantation prévue entre 700 m et 856 m d’altitude, en dépit de la présence de sommets culminant à des altitudes supérieures et d’un positionnement étiré le long de la ligne de crête, les éoliennes projetées seront nettement visibles dans le grand paysage, tant depuis les plaines en contrebas que depuis les sommets proches. Les éoliennes projetées seront notamment entièrement visibles depuis le sommet du Suc au May, situé à moins de 3 km et présentant une très forte sensibilité touristique, patrimoniale et paysagère. Le projet de la société EGPG constitue ainsi un point d’appel visuel émergeant du massif des Monédières de nature à altérer significativement les perspectives paysagères remarquables de ce site et des plateaux avoisinants, parmi les plus emblématiques de la région et figurant, à ce titre, sur la liste des sites majeurs à classer au titre des articles L.341-1 et suivants du Code de l’environnement, établie par le ministre de la Transition écologique et solidaire dans une instruction du 18 février 2019. Par ailleurs, le site archéologique des Jaillants situé sur le col des Géants, à proximité immédiate du projet, offre des vues larges sur la ligne de crête qui porte le site et, partant, une covisibilité nette entre le projet et les vestiges gallo-romains présents sur le site, pour lesquels une demande de protection au titre des Monuments historiques est en cours, dont le volet paysager de l’étude d’impact indique qu’il n’a pas été possible de réduire l’impact. De même, une forte covisibilité existe entre au moins deux éoliennes et l’église Saint-Martial de Lestard, inscrite aux Monuments historiques et seule église de France couverte en chaume, située dans l’aire « rapprochée à immédiate » du projet, sans que le filtre arboré qui les sépare, de faible densité, ne permette d’en atténuer l’effet de contraste. Enfin, la charte révisée du Parc naturel régional des Millevaches, à l’égard de laquelle l’autorité administrative saisie d’une demande d’autorisation d’implanter ou d’exploiter une installation classée pour la protection de l’environnement est tenue à une obligation de cohérence, a identifié le site d’implantation du projet, situé au cœur du massif des Monédières, comme un site d’intérêt écologique et paysager et, pour partie, comme un site d’intérêt écologique majeur qui n’a pas vocation à accueillir l’implantation de l’éolien. Il résulte d’ailleurs de l’instruction qu’eu égard aux caractéristiques remarquables du site, la mission régionale d‘autorité environnementale de la région Nouvelle-Aquitaine, la commission d’enquête, ainsi que la commission départementale de la nature, des paysages et des sites de la Corrèze ont toutes émis des avis défavorables au projet de parc éolien porté par la société EGPG. Dans ces conditions, au regard des caractéristiques des aérogénérateurs projetés et de leur lieu d’implantation, le projet de parc éolien « Peuch Géant » apparaît comme étant de nature à porter atteinte à l’intérêt des paysages, sites et monuments avoisinants au sens des dispositions précitées de l’article L.511-1 du Code de l’environnement. […]
Il résulte de tout ce qui précède que la société EGPG n’est pas fondée à demander l’annulation de l’arrêté du 21 octobre 2020 de la préfète de la Corrèze. Les conclusions à fin d’injonction et celles présentées au titre de l’article L.761-1 du Code de justice administrative doivent être rejetées par voie de conséquence.
Rendez-vous à partir de midi à la piste d’envol du Puy de la Monédière! 🥳🥳🥳
PS : Nos amis de Renaissance des Vieilles Pierres inaugurent ce même dimanche le festival de Clédat par la Fête des Roses. Mais celle-ci dure toute la journée (10h-21h), donc venir trinquer avec nous ne vous empêche en rien d’y participer!